Chère Lina, Est-ce votre départ qui m'avait laissée un peu muette, en devançant ainsi le contact de l'autre côté du voile subtilement tissé, concomitant avec le choix de ne pas intervenir, en gardant la transparence ? L'effet TGV à accentué encore l'effet de superpositions et décalages de plusieurs épaisseurs, libres. Je n'attendrai donc pas que se dessine avec précision une quelconque postface. Je comprends maintenant que l'attention portée à mon corps (au{x} nôtre{s}) délie aussi ma parole. Celle-ci me porte, aussi, sur la scène du croisement de nos vies, où s'abreuver, pour un temps. Changement de plateau, changement de rapport. La mystérieuse opération me fascine, cette force d'échanges et de transformations simultanées, qui décide et génère. Chacun est venu avec sa propre géographie et ses climats, ses meurtrissures et ressources pour en faire une terre fertile, arrosée de votre "esprinergie" (ou "énergisprit" ? version plus festive). Parole... Verbe. Le lieu de la parole a abrité une souffrance qui s'est fait rappeler à mon bon souvenir. Recréer ce lieu, mon "domicile", le déplacer en remontant vers une autre frayère, une zone de libération reste une priorité, pour y faire résonner les autres espaces de mon corps. Mais j'en ai trouvée une : la piscine ! Et bien sûr la villa, et tous les Autres. Merci Lina. Clarté. Je vous souhaite tout cœur, tout.